CHRONIQUE. Alors que l’extrême droite continue de s’enraciner auprès de l’opinion, la gauche paraît davantage préoccupée par le débat budgétaire et la question des primaires que par la nécessité de répondre aux questions qui taraudent les Français, la délinquance et l’immigration, analyse Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Alors que l’extrême droite continue de s’enraciner auprès de l’opinion, la gauche paraît davantage préoccupée par le débat budgétaire
Dans ce lourd contexte où la droite et une partie du patronat lorgnent de plus en plus ostensiblement Marine Le Pen et Jordan Bardella, la gauche socialiste se félicite des réelles concessions obtenues sur le budget. Mais que pèseront-elles, lors des débats qui, d’ici à dix-huit mois, détermineront l’issue de l’élection présidentielle ?
C’est qui ce mec, c’est quoi ce foutage de gueule? Après des mois à rabâcher que la gauche est irresponsable, que la dette est un risque civilisationnel et qu’il faut passer outre les divergences gauche-droite pour le résoudre, ça devient un sujet de geeks sur lequel la gauche “déconnectée” perd son temps et son énergie?
Ils sont fatigants ces chiens de garde.
La gauche ne fait pas l’impasse sur l’immigration, c’est la seule à proposer une solution aux problèmes réels ou perçus qui ne soit pas du domaine de l’incantation ou de la cruauté pour le plaisir. Elle propose des voix d’intégration, des réformes structurelles pour que l’état obéisse à ses propres lois et ses propres normes.
La gauche, elle connaît l’hypocrisie profonde de la droite sur l’immigration, qui est que l’économie fonctionne au travail au noir et que les patrons qui financent le discours “les étrangers volent votre travail” organisent en même temps l’exploitation des sans-papiers, corvéables car expulsables à merci.
La gauche elle propose une solution “état de droit”, une solution “la loi et l’ordre” que les républicain et la “France des honnêtes gens” devraient aimer: on fait respect le droit du travail. On s’attaque au travail au noir, et on cible également les patrons qui l’organisent, les cadres qui laissent faire, et on réforme les procédure qui créent du non droit.
Quant à la droite, elle, elle fait l’impasse sur l’islamisme et sur les solutions pour le résoudre, car ces solutions touchent par rebond les cathos: c’est l’encadrement strict de l’enseignement confessionnel, l’encadrement strict des cultes et de leurs financements. Ils ne veulent pas qu’on en parle, mais les lois de la républiques piétinées par le droit canonique, on peut en parler aussi. Si tolérance zéro il y a, qu’on fasse aussi un détour par la conférence des évêques.
Quant à la droite, elle, elle fait l’impasse sur l’islamisme et sur les solutions pour le résoudre, car ces solutions touchent par rebond les cathos: c’est l’encadrement strict de l’enseignement confessionnel, l’encadrement strict des cultes et de leurs financements. Ils ne veulent pas qu’on en parle, mais les lois de la républiques piétinées par le droit canonique, on peut en parler aussi. Si tolérance zéro il y a, qu’on fasse aussi un détour par la conférence des évêques.
Est-ce qu’il y a vraiment un consensus à gauche sur ces sujets ? Si oui (mais j’en doute, dès qu’on critique un peu les dérives de l’islam rigoriste, le mot islamophobie n’est pas loin), je suis d’accord avec toi, la gauche pourrait être beaucoup plus crédible que la droite.
Dans tous les cas, ce qui est sûr, c’est que la gauche est complètement inaudible sur ces sujets et n’aime généralement pas en parler.
La différence entre l’islam et le catholicisme, c’est qu’au moment où un lycée privé musulman reçoit de l’argent qui déplait aux autorités, la perte de contrat est immédiate. Par contre, quand plusieurs lycée catholiques font preuve de violences, y compris sexuelles, envers les enfants, on ne fait rien (pour rappel, Stanislas qui touche de l’argent publique, dispose aussi de ses équipements sportifs, là où beaucoup d’établissements plus populaires sont d’une vétusté intolérable).
Aussi, en terme de proportion, je suis plus inquiète vis-à-vis des cachés intégristes ex-gudard au RN que par des formations politiques islamistes (d’ailleurs, ces formations, sont-elles avec nous dans la pièce ?)
Parce que simplement pour la gauche, contrairement à ce que dit cet article, c’est plutôt un non sujet. Combattre l’extrémisme religieux est généralement consensuel à gauche, et les droitard obsédés par l’islam n’aiment pas ce qu’ils entendent à ce sujet (à savoir que musulmans et chrétiens sont égaux dans leurs droits et qu’il faut combattre l’influence religieuse en politique)
C’est qui ce mec, c’est quoi ce foutage de gueule? Après des mois à rabâcher que la gauche est irresponsable, que la dette est un risque civilisationnel et qu’il faut passer outre les divergences gauche-droite pour le résoudre, ça devient un sujet de geeks sur lequel la gauche “déconnectée” perd son temps et son énergie?
Ils sont fatigants ces chiens de garde.
La gauche ne fait pas l’impasse sur l’immigration, c’est la seule à proposer une solution aux problèmes réels ou perçus qui ne soit pas du domaine de l’incantation ou de la cruauté pour le plaisir. Elle propose des voix d’intégration, des réformes structurelles pour que l’état obéisse à ses propres lois et ses propres normes.
La gauche, elle connaît l’hypocrisie profonde de la droite sur l’immigration, qui est que l’économie fonctionne au travail au noir et que les patrons qui financent le discours “les étrangers volent votre travail” organisent en même temps l’exploitation des sans-papiers, corvéables car expulsables à merci.
La gauche elle propose une solution “état de droit”, une solution “la loi et l’ordre” que les républicain et la “France des honnêtes gens” devraient aimer: on fait respect le droit du travail. On s’attaque au travail au noir, et on cible également les patrons qui l’organisent, les cadres qui laissent faire, et on réforme les procédure qui créent du non droit.
Quant à la droite, elle, elle fait l’impasse sur l’islamisme et sur les solutions pour le résoudre, car ces solutions touchent par rebond les cathos: c’est l’encadrement strict de l’enseignement confessionnel, l’encadrement strict des cultes et de leurs financements. Ils ne veulent pas qu’on en parle, mais les lois de la républiques piétinées par le droit canonique, on peut en parler aussi. Si tolérance zéro il y a, qu’on fasse aussi un détour par la conférence des évêques.
Est-ce qu’il y a vraiment un consensus à gauche sur ces sujets ? Si oui (mais j’en doute, dès qu’on critique un peu les dérives de l’islam rigoriste, le mot islamophobie n’est pas loin), je suis d’accord avec toi, la gauche pourrait être beaucoup plus crédible que la droite.
Dans tous les cas, ce qui est sûr, c’est que la gauche est complètement inaudible sur ces sujets et n’aime généralement pas en parler.
La différence entre l’islam et le catholicisme, c’est qu’au moment où un lycée privé musulman reçoit de l’argent qui déplait aux autorités, la perte de contrat est immédiate. Par contre, quand plusieurs lycée catholiques font preuve de violences, y compris sexuelles, envers les enfants, on ne fait rien (pour rappel, Stanislas qui touche de l’argent publique, dispose aussi de ses équipements sportifs, là où beaucoup d’établissements plus populaires sont d’une vétusté intolérable).
Aussi, en terme de proportion, je suis plus inquiète vis-à-vis des cachés intégristes ex-gudard au RN que par des formations politiques islamistes (d’ailleurs, ces formations, sont-elles avec nous dans la pièce ?)
C’est les médias qui décident de rendre audible tel ou tel discours.
Même ici je n’en ai jamais entendu parler, à part pour dénoncer ce qu’en dit la droite.
Parce que simplement pour la gauche, contrairement à ce que dit cet article, c’est plutôt un non sujet. Combattre l’extrémisme religieux est généralement consensuel à gauche, et les droitard obsédés par l’islam n’aiment pas ce qu’ils entendent à ce sujet (à savoir que musulmans et chrétiens sont égaux dans leurs droits et qu’il faut combattre l’influence religieuse en politique)